Articles dans 'Bibliothéconomie'

Pince-sans-lire : la bibliothèque comme accessoire

1 comment 3 décembre 2006

Maudits sauvages, Livre brûlé: titres de livres. BenideLu il y a quelque temps dans un “journal” gratuit : au Japon, un nouveau jeu télévisé “hilarant” : les participants sont soumis à des tortures et autres misères “rigolotes” devant les caméras. Le piquant : il est interdit de rire ou de crier car, comble de l’originalité, le jeu se déroule dans une bibliothèque et le règlement de celle-ci impose le silence. Ce merveilleux spectacle télévisuel se nomme d’ailleurs “Silent Library”. Le respect à outrance des règles (très cliché nippon) est source de malaise car la moelle de l’institution : la transmission du savoir, de la culture, est tournée en (muette) dérision - même s’il semble que la bibliothèque en question soit fictive.

Pas autre chose font tous ceux que considèrent le livre comme objet purement décoratif. Des salons feutrés arborent des étagères vénérables ou les volumes bâillent de savoirs ignorés, pour le plus grand prestige du propriétaire. Il y en a qui se permettent même d’engager un bibliothécaire, élément négligeable mais ô combien chic du décor.

La bibliothèque est aussi source d’inspiration pour des nombreux auteurs, et dans leurs histoires, comme dans la réalité, est elle souvent associée au feu et à l’eau. Inondations et incendies : belle et consternante image que celle des volumes tordus de douleur sur les flammes, se désagrégeant dans le tourbillon qui les emporte. Ces manuscrits qui « ne brûlent pas » selon Boulgakov (Le Maître et Marguerite) se font un – ardent - plaisir de le contredire dans Le nom de la rose.

Métaphore et allégorie de la forêt, la bibliothèque peut couver des romances, héberger des anges, servir de grotte où se cachent l’horreur, la passion et l’imprévisible.

Bibliothèque refuge, bibliothèque instrument. Mervin Peak, dans sa Trilogie de Gormenghast lui concède une place centrale. Dans le mystérieux et vétuste château, elle est tour à tour dépôt de la tradition, refuge du Comte, piège et instrument du mal. Finelame, étrange et effroyable personnage, “dont l’intelligence n’a d’égal que l’ambition” dirait le lieu commun, décide, par parvenir à ses fins de domination, d’incendier la bibliothèque du Comte, avec toute la famille royale + fidèles vassaux dedans. Pourtant il aime les livres, pour leur beauté et pour les informations utiles qu’ils véhiculent. Mais le désir de pouvoir est plus fort. Ainsi l’amour de la beauté et de la connaissance est anéanti par la soif de puissance, et le lieu de savoir est offert en holocauste à cette dernière avec son contenant humain.

Lieu de passion, même quand il est utilisé pour des desseins malsains. Alors comment ne pas se sentir mal à l’aise quand on constate que pour un certain (et malheureusement croissant) nombre de bibliothécaires, le lieu de travail – le métier - devient gagne-pain sans âme, où il faut tenir le temps de finir la journée et recevoir le salaire à la fin du mois ? L’ère du bibliothécaire érudit est certes – du moins partiellement – révolue, celle de l’archidocuthécaire 2.0 pointe timidement. Dans notre époque charnière, où la déesse productivité est adorée même chez les gardiens de l’esprit, les bibliothécaires sont de plus en plus atteint-e-s du “syndrome du 4ème de couverture”. Un rapide coup d’œil à la table de matières, on regarde le dos et voilà le travail, l’indexation est faite. Ecoeuré-e-s, fatigué-e-s, ils / elles ont de plus en plus de mal, en arrivant chez eux /elles, à se plonger vraiment dans la lecture d’un livre. Dans leur lieu de travail ceci leur est interdit, il faut « produire » des notices, de l’accueil, des bibliographies. Qu’attendent les autorités de tutelle, les organismes dirigeants, pour offrir aux professionnels du temps de lecture, d’épanouissement culturel, en le considérant comme du temps de travail, ce qu’il est vraiment ? Qu’attendent les défenseurs de la profession pour monter au créneau en l’exigeant ?

Car si un jour, chez quelqu’un, l’écoeurement devient colère, des flammes malheureuses risquent à nouveau de s’élever.

La jument et la virgule

1 comment 30 octobre 2006

Défense maladroite de l’essentiel

oiseaux sur un fil dans la brume. BenideL’empereur de Chine avait besoin d’un cheval « le plus rapide et endurant qui soit», dit-il à son chambellan. Celui-ci lui répondit : « J’ai un ami de grande sagesse et perspicacité, il le trouvera sûrement ». Alors l’empereur envoya l’ami, versé dans le Tao, parcourir le monde. Au bout de plusieurs mois une lettre parvint au souverain : »Trouvé votre bête. Mâle blanc au long poil. Arrive en bateau ». La joie de l’empereur se transforma en colère quand il aperçut l’animal. « Ton ami n’est pas seulement imbécile, mais aussi aveugle. C’est une jument noire au poil court ! Comment le croire maintenant ? » « Essayez-la quand même, dit le chambellan. » Ce que fit l’empereur. A la tombée de la nuit, celui-ci mit fin à sa cavalcade et à l’angoisse des serviteurs. « C’est vraiment la bête la plus rapide et endurante que j’ai jamais connue. Je donnerai un beau présent à ton ami l’aveugle ». « Maintenant je sais que mon ami a atteint la sagesse absolue, dit le chambellan, il a renoncé à s’attarder sur l’accessoire pour voir seulement l’essentiel !».

Conte taoïste

L’histoire ne dit pas combien de journées de contemplation et méditation ont été nécessaires au sage pour acquérir la vision de l’essentiel. Elle ne dit pas non plus combien de temps il faudra pour que la réflexion sur un catalogage et une indexation avec l’usager pour centre ne soit vraiment entamée en profondeur. Au delà des débats byzantins sur les anges qui peuvent danser sur la pointe d’une aiguille et les virgules qui dansent sur une notice ISBD, il y a deux aspects complémentaires mais qui, vus d’un certain angle, peuvent paraître antagoniques : la facilité et efficacité de la recherche (pour chercher et trouver ce que l’on cherche) et l’interopérabilité - qui demande de « ratisser large » tant qu’une vraie harmonisation ne sera pas vraiment instituée (et que la technologie qui la sustente ne fonctionne à 100%). Et bien évidemment, la pérennité des données – carburant utopique qui fait quand même bouger les choses. Concernant l’efficacité de la recherche – et sa facilité, le point de vue ici est celui de l’usager, de ses réels besoins, pas celui du documentaliste – bibliothécaire – archiviste – archidocuthécaire. Réfléchir ainsi serait trahir la – les profession(s) ?, piétiner l’Ultima Ratio du Spécialiste ? La guerre du Thésaurus aura toujours lieu ? D’autant plus qu’il n’ y a plus d’empereur de Chine et qu’on n’a nul besoin de cheval pour crier « yahoo ! » … ou goo…gleaarrggg .Et que le sage trouva la bête – quand même – plusieurs mois après le début de son périple.

Des brèves très vite très brèves

Ajoutez un commentaire 11 octobre 2006

Greenstone, CDS… et le libre.

lave. Benide
Une fois n’est pas coutume, voici trois rapides :

1 - Greenstone, le gentil dinogiciel (toujours costaud et plein de vitalité) de bibliothèques numériques vient d’annoncer sa version 2.71. Cette mouture (feature release) apporte des nouveautés et des améliorations au niveau de l’ergonomie de l’interface d’administration, une plus grande facilité de personnalisation de l’apparence, l’utilisation de XSLT pour transformer les différents formats importés - à travers une conversion préalable en XML. Un enregistrement (records) peut contenir plusieurs documents, et il est possible désormais d’asigner des métadonnées spécifiques à chacun. On peut télécharger des fichiers maintenant à travers les protocoles HTTP, Z3950, FTP, SRW et OAI. Et un grand etc.
Il amène aussi des mises à jours dans des langues telles que l’arabe, l’hébreu et le gaélique. D’autres langues voient le jour dans la maison de la Pierre Verte, dont le marathi, l’ourdu et le slovaque.
Voilà qui donne envie de tester cette nouvelle venue (pas en marathi bien sûr). En attendant la version 3, annoncée depuis longtemps (en version alpha) et qui promet d’être une bombe … à retardement.

2 - Le CERN n’a pas chômé pendant l’été. Ce puissant défi aux bibliothécaires système connu jusqu’à présent sous le nom de CDSware (serveur de preprints électroniques et logiciel de gestion de bibliothèques numériques) devient CDS Invenio. Ainsi la première denomination devient générique pour tous les outils du CERN Document Software consortium. Puis qu’invenio, ou inveniare, veut dire à peu près “trouver” en latin, admirons la trouvaille marketing. Signalons que CDS Invenio est sous licence Gnu GPL, et donc est librement téléchargeable, son code source est ouvert, on peut le modifier (voilà de quoi s’amuser le week-end), etc.

3 - Vu le succès de la formation continue “Logiciels libres en bibliothèques et centres de documentation”, la Haute école de gestion de Genève la refait du 6 au 7 novembre, à Battelle. Il sera question entre autres de ce qui est écrit ci-dessus, mais aussi d’autres outils, de Linux & co., des aspects juridiques, techniques, sociologiques… et professionnels (Infodoc) de l’open source… rien que ça! Un serviteur sera de la partie, côté “dispensateurs de sagesse”. Pour ceux / celles à qui cela intéresserait, il reste encore quelques places… La page de la formation ici

Bonne soirée.

(Dé / Trans / In) formation documentaire

Ajoutez un commentaire 30 juillet 2006

Ou de l’inconvénient d’être une fourmi à tête de cigale

reine des fourmis mutantes. Par Benide
Dans le monde des Hautes écoles, la position de la filière ID n’est pas précisément la plus confortable. Il existe en effet une division tacite entre formations “fourmi” et formations “cigale”. L’économie, fourmilière par excellence (depuis qu’argent est devenu synonyme de travail) à la plus haute visibilité. Dans l’autre extrême, les Ecoles d’art ont su (en général) bien négocier leur situation de “cigales nécessaires”. La formation ID se trouve elle entre deux ou plutôt trois pôles ( feux) : de par son caractère traditionnellement lié à la préservation du patrimoine et la culture en général, elle est naturellement associée aux ‘humanités’. Les mutations technologiques (TIC, etc.) la font se situer, pour se maintenir dans la course, près des formation axées sur les compétences techniques. Sa vocation de service, alliée au fait d’une quête de “justification de solvabilité / utilité” la rapprochent des formations économiques. Fourmis à tête de cigale, insectes laborieux à l’âme d’artiste, ouvriers polychromes. Voilà ce que nous sommes. Je devient “poétiquement” tautologique : ce n’est pas simple de ne pas être simple.

Concrètement, voici quelques axes de réflexion et d’action:

  1. La visibilité de la formation, son utilité vue de l’extérieur.
  2. las formation elle même, son contenu
  3. les débouchées de la formation son adéquation aux demandes du monde du travail (en raport avec les deux premiers)

Visibilité, regard externe :

Il paraît inconcevable qu’en 2006, à même les couloirs de Battelle (siège de l’HEG), on puisse entendre, s’adressant aux étudiants de notre filière :”mais il faut étudier trois ans pour ça?” Quand ce n’est pas tout simplement “mais il faut étudier pour ça?” Bien que cette question mâtinée de condescendance émane des étudiants des autres filières, il y a vraisemblablement parmi certains de leurs enseignants (et parmi certains décideurs aussi) une perception pas très différente de notre formation. Ignorance, mauvaise foi de leur part ou déficit d’information /documentation / communication de la nôtre?

La formation en soi

Pour suivre les mutation du système éducatif et de la société (Bologne, dématérialisation, etc.) les cours doivent s’adapter. Grand défi pour tous : dirigeants, enseignants, étudiants. Bon exercice pour les nerfs et les neurones, ce processus est aussi destabilisant pour tous, en particulier pour une certaine catégorie d’étudiant qu’avait une toute autre vision de la profession en s’inscrivant à l’HEG. Et qui se pose la question : que deviendront-nous au bout de trois ans : méga-catalogueur, semi-informaticien, proto-archiviste, quart d’économiste…? Question accessoire : quel est le profil de l’étudiant HES ID “idéal” - en 2006 ? Autre question accesoire : quelle est la vitesse idéale de cette “Course de la Reine Rouge”? (Nous y reviendrons).

Débouchées, adéquation

Domaine épineux que celui-ci. Des enquêtes ont été certainement faites, des contact existent certainement entre les deux mondes. Cependant, des malentendus persistent. On les voit de temps en temps dans les offres d’emploi, où l’on confond bibliothécaire, sécrétaire et homme / femme à tout faire (et où l’on confond surtout les diplômes). Ignorance, mauvaise foi ou déficit…? Dans certaines offres il y a comme un trou noir concernant les diplômé-e-s HES ID. Ainsi, par exemple, certains services d’archives demanderont une formation d’historien pour les postes “importants” et des employé-e-s de commerce (et dans le meilleur des cas des assistant-e-ID) pour les tâches dites subalternes.

D’un autre côté, on perçoit une demande, d’une part, de compétences pointues : numérisation, maîtrise d’outils informatiques spécialisés ; d’une autre, une forte demande de professionnels à culture générale élévée et polyglottes (ou du moins correctement bilingues : français /anglais pour les organisation internationales, français - allemand pour les emplois d’état).

Je ne m’arrêterai pas sur la concurrence que risque de s’établir entre les différentes formations / institutions, surtout au niveau supérieur, en particulier au niveau postgrade, maîtrise, doctorat. Je me demade juste sil ne s’agit pas de dispersion plutôt que de concurrence et de s’il est pertinent de se disperser, donc de s’affaiblir, dans un monde concurrentiel où le réel danger est ailleurs. Surtout quand un étrange phénomène nommé chômage fait son apparition dans nos professions, en Suisse romande particulièrement.

Point final provisoire (divagation)

a) Tout le monde connaît La Course de la Reine Rouge, cet épisode célèbre d’Alice aux pays des merveilles où il faut se déplacer le plus vite possible pour rester à la même place. Bien qu’elle soit justifiée par des impératifs externes, j’ose me demander s’il ne faudra pas, à un moment donné, arrêter notre course à nous, plus pour prendre de la hauteur que pour prendre du recul et ainsi, vraiment, avancer.

b) Professions ou métiers de service, les nôtres. Nous les revendiquons. Mais il ne faut pas confondre service et servitude, et nous inféoder, comme des gentils appendices utiles, au monde de l’économie à la recherche d’une légitimité que nous avons de toute manière. Faisons nôtre le slogan d’un certain système d’explotation libre : “The Power to Serve” (~ “le pouvoir de servir”).

Un billet pour Tombouctou

Ajoutez un commentaire 15 mai 2006

Détail de la Porte du Pardon, cathédrale de Seville. Par BenideIl fut un temps où l’on fuyait l’Europe à la recherche de tolérance. Il fut un temps où, pour sauver des livres, on devait traverser la Méditerranée. En 1467, à Tolède, les “vieux chrétiens”, qui voulaient nettoyer la Castille de “sang impur”, écrassèrent une révolte de “chrétiens nouveax”, convertis de tout bord. La situation devenant intolérable, un groupe de musulmans décida de s’exiler un an plus tard. Parmi eux, Ali ben Ziyad al Quti, Visigoth islamisé, juge et amoureux des livres, qui partit avec “peu d’or et beaucoup de manuscrits”.

Après passage par Séville et Grenade, Ali ben Ziyad arriva au Maroc via le détroit de Gibraltar. Il continua à acheter des manuscrits tout au long de son périple. Il traversa le désert et continua voyage vers le sud. Arrivé aux terres de l’Empire Songhay, il se maria avec la soeur du futur empereur ghay, fondant ainsi une dynastie métisse. Son fils, Mahmud Kati, devenu historien de Tombouctu (dans l’actuel Mali) est à l’origine de celle qui est considérée comme la première bibliothèque de l’Afrique noire. Il a donné son nom a l’extraordinaire collections de manuscrits connue aujourd’hui comme le Fonds Kati. On y trouve des ouvrages de géographie, histoire, médecine, voyages et religion, principalement en langue arabe, mais aussi en hébreux, entre autres. Ils provenaient en grande partie de Al-Andalus (L’Andalousie).

Suite à des renversements de sort, le contenu de la bibliothèque passa en mains privées, dont des membres de la famille Kati. Des siècles sont passés. A Tombouctou il existe actuellement, outre le IHERIAB (étatique) un certain nombre de bibliothèques privées, mais accessibles aux studieux, qui accueillent quantité de ces manuscrits remarquables. Il existe, en plus, des ouvrages gardés par des familles qui, non seulement ignorent leur immense valeur (de tout point de vue), mais sont dans une sitation de grande précarité qui les empêcherait de toute manière d’en prendre soin.

Mais même les bibliothèques reconnues sont en danger. Les moyens manquent, et les dégradations guettent. On y trouve toute la panoplie à Tombouctou : rongeurs et insectes, danger d’incendie, maisons qui laissent entrer l’eau pendant la saison des pluies… ainsi que la fragilité des anciens manuscrits qui risquent de s’éffriter par de mauvaises manipulations…etc.

Tout n’est pas perdu. On peut trouver encore des manuscrits, sur des supports résistants, dans un bon état de conservation. Un projet international de sauvetage des bibliothèques de Tombouctou a été organisé par l’UNESCO et des universités européenes. Celui-ci a établi trois axes : Conservation physique, Gestion électronique, Tourisme et diffusion. Ce dernier axe permettrait de générer des fonds pour le projet, alliant culture et fantasme : la réputation de la mystérieuse ville aux 333 saints n’est plus à refaire.

Le gouvernement français, de même que des universités d’outre Atlantique, collaborent aussi à certains projets. Il arrive parfois de l’aide de certians pays arabes. Cela permet à des bibliothèques privées comme la Mama Haidara d’investir, même modestement, dans la conservation, la formation et l’accès aux documents. La réalisation de plus grande envergure pourtant est celle qui touche le fonds Kati, pour lequel on a construit en 2003 la bibliothèque Andalusi qui abritera plus de 3000 volumes du XVème et XVIème siècles fondamentalement. Celle-ci a pu se concrétiser grâce à l’aide substantielle du gouvernement espagnol et andalou en particulier.

Malgré tout cela, la situation est loin d’être rose. Le temps et les moyens insuffissants malgré tout conspirent contre le sauvetage. Le pillage et la contrebande existent, et il semblerait (selon Le Monde diplomatique d’août 2004) que le traffic passe aussi par la Suisse, où les manuscrits sont “maquillés” puis revendus.

Mais soyons optimistes. Parmi les trésors de la ville mythique il existe un étrange manuscrit, sorte d’anthologie des prédictions érronées, ne jamais accomplies (qui serait certainement apprécié par certains de nos politiciens et météorologues). On le doit à Sayyid al-Din Abdullah ibn Amar al-Misri, qui vécut au XVIème siècle. Espérons que la disparition des bibliothèques de Tombouctou s’y trouve consignée.

Note : bientôt une mini bibliographie sur le sujet

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