…peut en cacher (vraiment?) un autre
23 février 2009
Loin de moi l’intention de « ressusciter » complètement ce blog, qui reste quand même en état de veille (dans tous les sens du terme). Mais c’est non seulement un blog d’infodoc, mais aussi de société. Ainsi je vous propose une devinette éphémère car résolue de suite :
Qui a prononcé la phrase qui suit?
« Même au-dessus du Pape comme expression du caractère inaliénable de l’autorité ecclésiastique se trouve la conscience, à qui l’on obéit en premier lieu, si besoin est y compris contre ce qui dit l’autorité ecclésiastique »
Vous l’aurez deviné, un certain théologien nommé Joseph Ratzinger, en l’an de grâce de 1968. Le remue-ménage (et méninges) provoqué par Vatican II battait son plein. Le Pape de l’époque était pour le changement. Deux ans plus tard, en 1970, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X voyait le jour. Son fondateur, Mgr Lefebvre, dirait quelques année plus tard : « Aucune autorité, même la plus élevée dans la hiérarchie, ne peut nous contraindre à abandonner ou à diminuer notre foi catholique clairement exprimée et professée par le magistère de l’Église depuis dix-neuf siècles ».
Vous avez dit coïncidence ?
« Honni soit qui mal y pense ! ».
En 2009 le pape Benoît XVI (alias Joseph Ratzinger), lève l’excommunication contre les évêques de la Fraternité Saint-Pie-X. Que peut-on dire? La boucle est bouclée? Le retour du refoulé? Le serpent (du paradis, faute de pommes) se mord la queue ? A vous de voir.
Articles : Société, culture,, Ethique, liberté
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